Recit : "Souvenirs d'un passionné d'aventures"

J'ai été inspiré pendant le trajet de Chalon voici donc la partie 6/9 du chapitre 1 :

C’est Franck qui entra le premier dans le restaurant suivi de ses deux amis. A leur droite un serveur prenait la commande de clients et lorsqu’il reparti en cuisine il fit un geste de salut vers Franck qui lui répondit d’un signe de tête.

« Ca y est j’ai compris, s’exclama Bruno, tu connais quelqu’un dans ce restaurant !

- Chut, pas si fort ! lui dit Tom a voix basse. On est dans un restaurant fais moins de bruit !

- Ah oui pardon.

- Non ce n’est pas vraiment cela, mais tu n’as pas tout à fait tort Bruno. Lui répondit Franck »

Ils s’assirent à une table et attendirent le serveur qui avait fait un signe à Franck. Le voilà qui se dirigeait vers leur table et arrivé il s’exprima :

« Bonjour Franck, comment vas-tu ? Ce sont tes amis dont tu m’as tant parlé ?

- Oui ce sont eux ! D’ailleurs rassure moi ça tient toujours ce repas que tu m’as promis

- Bien sûr que voulez-vous ? »

Bruno interrompit alors la conversation :

« Stop ! On stoppe tout là ! Quelqu’un peut-il m’expliquer ce que je viens d’entendre comment le connais-tu Franck ? Tu m’expliques ?

- Oui je t’explique c’est un compagnon de plonge !

Bruno marqua une pause et son visage montrait qu’il était en pleine réflexion, Franck et son ami serveur éclatèrent alors de rire. Puis Bruno pris de nouveau la parole et les rires s’arrêtèrent :

« Ca y est j’ai capté ! Tu m’as dit avoir travaillé dans un restaurant mais tu ne m’a pas dit quel était ton poste ni quel restaurant t’avais embauché un mois de manière saisonnière. Donc tu faisais la plonge ici ?

- C’est cela, et parfois je servais en salle aussi mais c’était rare.

- Quel petit cachotier ! dit alors Tom.

- Bon alors que choisissez-vous ? Demanda Max le serveur. »

Après avoir choisi leurs repas Franck prétexta aller en salle retrouver son ami Max et Bruno quant à lui feint un coup de fil. Les deux amis se retrouvèrent à l’arrière du restaurant afin de préparer leur petite surprise, Bruno avait été désorienté par l’endroit où ils se trouvaient mais ne perdait pas en tête son idée. Il demanda à Franck d’aller lui chercher la corde et de le rejoindre en cuisine. Pendant ce temps de son côté il alla rejoindre Max pour lui demander un service. C’est à ce moment que Franck arriva, leur petit complot fait, ils allèrent rejoindre Tom en salle qui leur dit :

- Qu’êtes-vous allés complotés encore ?

- Tu vas le savoir, répondit Bruno. »

C’est alors que Max arriva pour leur servir leur entrée à tous les trois. Comme cela était la règle du restaurant mis à part le dessert tout ce qui était servi était cloché. Il disposa alors chaque cloche devant chacun d’eux. Il servit tout d’abord Franck qui la souleva et y découvrit ce qu’il avait commandé : un salade corrézienne traditionnelle avec bien sûr de ala salade accompagnée de magret fumé, de gésiers, de dés de cantal, de noix, de pain d’épices tout juste tiède sur lesquels reposaient des quartiers de foies gras recouverts d’autres quartiers, de pomme cette fois-ci qui avaient été faites revenir légèrement à la poêle afin de leur assurer un gout légèrement caramélisé. S’ajoutait à tout cela quelques grammes de truffes. Bruno fut servi en deuxième et avait commandé la même chose, en voyant cela pendant qu’on lui servait sa cloche Tom s’exclama :

« Vous ne devinerez jamais ce que j’ai commandé ! »

- La même chose je parie !

- Oui, répondit Tom en rigolant. »

Il souleva alors la cloche et y découvrit la fameuse corde qui avait été mise à la place de son entrée par ses amis qui s’écrièrent :

« Surprise !

- Mais qu’est ce que cela veut dire ? interrogea Tom.

- A toi de réflechier ! lui répondirent ses amis. […]

En plus ya du suspens ! J'adore !

Ils auraient pu manger une entrecôte sauce époisse dans ce restaurant :

Souvenirs, souvenirs.....

 

Partie 7/9 : (la fin du restaurant)

Tom était totalement surpris, il ne s’attendait pas à retrouver un objet à la place de sa salade. Il demanda alors à Bruno :

« C’est donc cela que vous maniganciez dans la voiture et il y a peu en sortant de table !

- Oui exactement, maintenant à toi de te creuser la cervelle ! lui répondit Franck.

- Je veux bien me la creuser mais alors apportez moi mon entrée tout de même car là c’est mon ventre qui se creuse ! »

            Aussitôt dit aussitôt fait, la salade fut servie et la corde fut mise dans les mains de Tom. Celui-ci en mangeant avec ses amis son entrée se mit à réfléchir, et ne trouvant vraiment pas, il dit à ses amis qu’il y réfléchirait après manger afin de profiter de ce magnifique repas. Leur entrée terminée, nos amis commandèrent un magret de canard accompagné de ceps de la région, tous frais qui avaient été cueillis le matin même en réalité puisque nous étions mi-juillet et que les premières pousses avaient commencées à sortir après une grosse averse il y a de cela deux semaines qui avait aussi bien remonté le niveau des cours d’eau au grand plaisir du pêcheur qu’était Bruno. A cela s’ajoutait des pommes de terres cuisinées à la sarladaise avec des châtaignes cuites à la vapeur. Nos amis furent servis et une fois qu’ils eurent mangé leur plat ils s’interrogèrent sur ce qu’ils allaient prendre ensuite : c’est Bruno qui prit la parole :

« Ce petit Bordeaux pour accompagner ce magret n’était pas un bon choix ?

- Si Bruno, répondit Tom, tu as toujours autant le flair pour choisir les bons vins, on prend du fromage pour finir cette excellente bouteille ?

- Pourquoi pas Tom mais alors on ne pourra pas conduire ensuite !

- Pas grave, mon garagiste est entre cinq et dix minutes à pied d’ici, c’est parfait.

- D’accord Tom dans ce cas j’appellerais mes parents pour qu’ils récupèrent leur voiture car nous n’en avons plus besoin, puis Bruno dit en levant la main : Garçon ! Un plateau de formages s’il vous plait !

- Un plateau carrément ? S’affola Tom. Tu es sûr ?

- Et pourquoi pas j’ai encore très faim moi !

            Nos amis finirent donc le grand cru de Bordeaux avec un grand plateau de fromages : Cantal, Bleu d’Auvergne, Munster…. Il y avait de tout. Bruno commanda ensuite pour ses amis des profiteroles accompagnées de champagne, l’addition étant offerte ils sortirent du restaurant, mais discrètement Bruno griffonna quelques mots derrière le ticket : « Merci pour cet agréable moment gustatif et nos retrouvailles festives, Max » et il y ajouta un petit pourboire qui lui était destiné.

            Nos trois copains étaient alors sortis et assis sur un banc situé au sein de la Grand Place, Tom émit alors des hypothèses par rapport à la corde qu’il avait dans ses mains et leur dit :

« J’ai plusieurs idées en tête : soit c’est une corde qui symbolise celle d’escalade et tu vas nous initier à ton sport Bruno, soit c’est une corde symbolisant celles qu’on trouve dans les sorties accrobranches… »

- T’es vraiment dans le juste, lui dit Bruno, autant te dire la vérité la corde ne symbolise rien de précis, juste la fragilité, le risque et l’aventure en réalité je n’ai toujours pas trouvé de destination et pourtant on part dans une semaine !

- Effectivement ! Va falloir que tu trouves et tout seul et il y a intérêt que ce soit bien !  

- Tu me connais, avec moi c’est toujours bien, sinon dans quelle région voulez-vous aller ?

            A cette question Bruno dit qu’il voulait aller à la mer, Tom vers Limoges et Franck à la montagne. Ce serait l'activité qui les orienterait vers l’une ou l’autre de ces destinations. Etant à cinq minutes du stade et vu qu’il ne devait récupérer sa voiture que dans une heure, Tom proposa à ses amis de faire une partie de Basket. Ce qui ravit Franck qui avait passé sa matinée à regarder un match et avait été interrompu par l’arrivée de son train, il s’empressa de raconter l’anecdote à Tom ce qui le fit bien rigoler. Bruno accepta aussi à une seule condition, faire un match de tennis contre Tom de la durée d’un set entier. Tom accepta mais n’avait pas de raquettes ni de ballon de Basket, ce que Bruno avait prévu puisqu’il alla chercher tout cela qu’il avait amené avec lui dans le coffre. Une fois cela récupéré dans la voiture de ses parents, Bruno les appela et leur rendit les clés de leur voiture. Nos amis étaient fin prêts à en découdre sur le parquet et sur le court. […]

Partie 8/9 : le match de Basket et de Tennis

Arrivés au stade ils commencèrent par une petite partie de basket. Avant de s’affronter ils firent un cinquante et un pour s’échauffer. Le principe du jeu est simple, à chaque panier marqué on marque trois points et on tire à nouveau depuis le lancer-franc, si on rate son panier c’est au tour du joueur suivant qui effectue son tir depuis l’endroit où il a récupéré le ballon, le jeu se termine lorsqu’un joueur atteint le score de cinquante et un points. A ce jeu la partie fut serrée mais Bruno devança Tom de trois points et Franck de neuf points. Tom proposa alors à Bruno une partie en un contre un et il prit sa revanche car il gagna le match de justesse sur le score de onze à dix, les règles étaient simples : un tir normal comptait un point et un tir en dehors de la zone des trois points comptait deux points. Tom s’était fait mené tout le match et à la fin était mené dix à neuf mais à la faveur d’un tir réussi qui lui rapporta deux points il remporta de justesse le match.

Ils se dirigèrent alors vers le court de tennis où Franck ferait office d’arbitre et alla tout de suite en courant s’asseoir sur la grande chaise. Quand Tom entra par la porte il cria : « Monsieur Novak Djokovic ! » et quand Bruno entra à son tour il dit : « Monsieur Richard Gasquet ». Bruno alla taquiner son ami l’arbitre en lui disant qu’il n’avait pas trop apprécié le nom qu’il lui avait donné, que cela le rendait trop outsider et il lui proposa un autre nom et s’installa sur le court à son tour. Franck imita alors les arbitres de Rolland Garros en tapotant devant lui un micro imaginaire et dit tout fort :

« Petite rectification de dernière minute, M. Gasquet ne pouvant être présent, l’adversaire de M. Djokovic sera M. Federer ! »

Là c’est une affiche qui plaisait bien aux deux joueurs puisque c’était leurs deux joueurs préférés à tous les deux. Ils s’installèrent avec leurs raquettes et commencèrent à échanger quelques balles pour s’échauffer. Bruno n’avait jamais affronté Tom dans un set complet et il avait peur de son service. Bruno avait un service proche de soixante-quinze kilomètres heures et celui de son adversaire quand il était bien réussi pouvait atteindre le double de son service actuel.

Ce fut à Tom de servir en premier, son service parla et il mit un ace pour commencer. Pour le deuxième service, il était toujours aussi fort, Bruno toucha la balle cette fois-ci mais ne put la remettre dans le court. Les services n’étaient que dans les cent quarante. Les deux suivants furent plus rapides encore et Bruno ne put rien faire. Franck annonça alors que le premier point était pour Tom sur un  jeu blanc. Pendant la petite pause, Bruno réfléchit à un moyen de reprendre ce service superpuissant. Il se dit alors qu’il allait se mettre plus derrière sa ligne afin de taper la balle plus basse et avoir le temps de se placer pour frapper.

Ce fut à lui de servir, il commença très mal avec une double faute, il remporta le deuxième échange grâce à une amortie très bien touchée, puis ce fut Tom qui lui fit le coup de l’amortie. Ensuite Bruno rata sa première balle  et du coup sur son deuxième service Tom lui renvoya un retour surpuissant pour s’offrir deux balles de break. Il sauva la première avec un service très puissant, Tom lui fit remarquer qu’il avait fait des progrès et que son service approchait les cent de vitesse. Il sauva de même la deuxième balle de break. Puis Tom vint au filet pour s’en offrir une nouvelle qu’il concrétisa alors pour mener deux points à rien.

            Le jeu de Tom fut beaucoup plus disputé mais fut toujours en sa faveur, il confirma donc le break. Bruno n’avait pas d’autre choix que de gagner son service pour rester dans la partie ce qu’il fit avec réussite et ce qui le ramena à deux points de son adversaire : « trois jeu à un » annonça Franck. Tom alla alors voir Bruno et le félicita sur son jeu et son service et il lui dit même :

« Je suis vraiment agréablement surpris que tu aies réussi à gagner ton service, tu as fait de réels progrès et ton jeu est du niveau d’un joueur qui a pratiqué le sport pendant cinq ans au moins ! Bravo sincèrement, c’est très agréable de jouer contre toi.

- Tom tu me féliciteras lorsque je t’aurais vaincu, lui dit Bruno en le taquinant. […]

Partie 9/9 : la fin du match de Tennis et le début du thème tant attendu !!

Le service de Tom fut moins disputé cette fois-ci car ses services étaient encore plus puissants et se rapprochaient désormais de leur vitesse maximale. Sur le service de Bruno se fut fort disputé, Tom s’offrant même des balles de break que Bruno réussit à sauver mais Tom ne put prendre le service de son adversaire, ce point marqua un tournant dans le match puisque Bruno réussi à gagner un échange assez long ce qui était en la faveur de Tom depuis le début du match, Bruno gagnant plutôt les échanges courts. Il l’avait également bien fait courir ce qui présageait d’une fatigue sur son service et une éventuelle ouverture pour effacer ce break puisqu’il allait sans doute rater beaucoup de premières balles. C’est ce qui se passa pour nos deux joueurs sur leurs services mais ils remportèrent chacun le leur malgré une réussite médiocre dans leurs premières balles. Franck énonça alors : « Novak Djokovic mène cinq jeux à trois, service Djokovic. »

C’était donc à Tom de servir pour le gain du set et donc du match. Bruno retrouvant une longueur de balle assez impressionnante il menait sur le jeu de son ami et Franck annonce : « trente – quarante »

Tom sauva cette balle de break avec un ace. Au coup suivant, à la faveur de coup liftés répétés, Bruno provoqua la faute directe chez Tom et s’offrit une nouvelle balle de de-break. Tom avec beaucoup de sang froid sauva cette balle avec à nouveau un service surpuissant. Il fit de même pour sauver deux autres balles. Bruno s’en procura alors une cinquième et c’est alors que Tom rata sa première balle. Il assura son deuxième service et Bruno sauta sur l’occasion et lui envoya un retour puissant qui surpris Tom et lui-même aussi d’ailleurs et il remporta le service de son ami. Tom fut étonné et alla voir Bruno en lui disant qu’il avait un don insoupçonné et le surprenait coup après coup :

« Tu vois que je peux gagner ce match ! dit Bruno »

Le match repris après une pause et des spectateurs s’étaient arrêtés pour observer leur magnifique rencontre. Bruno remporta son service, puis Tom accéléra le jeu et remporta facilement le sien. Bruno remporta plus difficilement le sien et Franck annonça : « six jeux partout Tie-Break ! »

Cette annonce était déjà une victoire pour Bruno d’avoir réussi à mettre en échec son ami jusqu’au Tie-Break. Il se disait que Tom devait repenser à sa defaite à son dernier mini-match.

Tom commença a servir le premier, il rata sa première balle et sur sa deuxième Bruno fit un retour doux mais lifté, Tom tomba dans le piège et tenta un coup droit gagnant. Le lift du coup précédent lui fit partir la balle très loin en faute directe. Tom jura tout haut il était vraiment à fond et voulais gagner, s’il gagnait sa victoire serait méritée se disait Bruno qui remporta ses deux points sur son service et gagnait ainsi les trois premiers points. Tom perdit son premier service avec un même type de coup qu’au debut du jeu mais gagna le suivant et Franck annonça : « quatre à un pour Bruno, euh Federer. Service Federer »

Bruno gagna un point et en perdit un tout comme Tom pour mener cinq à deux. Tom retrouva ses première balles et mis deux aces pour revenir à un point. Bruno lui répondit avec un énorme service, le plus rapide qu’il n’ait jamais fait ce qui surpris Tom, cet ace lui donna une balle de match et Franck annonça « six à cinq pour Federer » mais c’était à Tom de servir. Son service fut puissant, mais Bruno le remis dans le court. Chacun allongea ses coups et Bruno tenta une amortie que Tom remis tout doucement près du filet. Bruno à son tour alla la chercher et tira très fort vers le fond du court où Tom s’était déjà replacé, qui la lui renvoya aussi fort mais Bruno lui aussi s’était replacé, la série de coups appuyés repris et cette fois-ci Bruno fit un coup de génie, il fit une amortie et Tom était dessus à nouveau mais après le rebond la balle fit un effet rétro et repartit dans le court de Bruno sans que tom ne put la toucher ce qui lui apporta la victoire que confirma Franck en disant « victoire au Tie-Break de Bruno alias Federer ». il explosa de joie et Tom le félicita. Il était même plus content de perdre que de gagner car cela inaugurait des parties d’exceptions pour cet été. Bruno lui avoua qu’à l’heure actuelle il aurait du mal à avoir l’endurance pour faire un match en plusieurs set car un set l’avait déjà énormément fatigué.

Nos deux amis repartirent alors vers le garagiste et c’est sur le trajet que Bruno vit une affiche avec une énorme Grande Roue marquée : Oradour sur Vayres – Foire du Trône en Limousin. Le panneau passé il dit alors à ses deux amis :

« Les gars, ca y est j’ai trouvé où on va aller la semaine prochaine !

- Alors vas-y dit nous ! lui répondit Franck

- Patience il faut encore que je me renseigne. »

C’est alors que Bruno s’aventura dans ses souvenirs d’enfance et de sa première sortie entre copains avec Franck.

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Voilà pour ce chapitre 1. Le chapitre 2 vous plaira j'en suis sûr. Je suis vraiment content de ce premier chapitre qui tient sur 14 pages et qui constitue 1/10 du livre.

Yes!!!

Voici le début du chapitre 2 ! (partie 1/8) et on commence vraiment le thème de la fête foraine. A savoir que dans la partie suivant ca se déroulera sur la fête foraine !

Chapitre 2 : souvenirs d’enfance.

 

            La cloche retentit, cela signifiait le début de la récréation du matin. Bruno âgé de dix ans était en CM1 et allait retrouver son ami Franck qui lui était la classe au-dessus. C’était la première année que Bruno était dans cette école et il avait fait la connaissance en milieu d’année de Franck et ils s’étaient noués d’amitié. Ils avaient pour habitude de se retrouver pendant la récréation pour s’amuser ensemble et cette fois-ci Franck avait quelque chose à annoncer à son ami. En effet, dès qu’ils se retrouvèrent dans la cour Franck lui annonça qu’il l’invitait chez lui ce week-end : ce serait la première fois qu’ils se verraient en dehors de l’école. Le programme était de passer la matinée chez Franck et d’aller en compagnie d’un ami à lui à la fête foraine. Bruno avait pour habitude d’y aller avec ses parents et n’y était jamais allé avec des copains, ce serait donc une première là aussi.

            Bruno adorait cet univers, depuis tout petit il attendait ce moment avec impatience car la fête de sa ville se déroulait en juin et donc était aussi synonyme de vacances d’été toutes proches. Il était tout de suite au courant de l’arrivée des manèges : sa maison étant sur les hauteurs de la ville on pouvait y voir au loin l’avancée du montage de la fête foraine. D’ailleurs c’était un vrai spectacle à chaque fois que ce montage commençait puisque dès que l’école se terminait Bruno se dépêchait de goûter et allait se poster en haut des escaliers extérieurs de sa maison munis de ses jumelles pour observer les allers et retours de la grue qui construisait la montagne russe de la fête qu’il appelait « la souris », il voyait aussi se monter le « Shake Off ». Et pendant la fête foraine c’est le soir qu’il se postait dans ces escaliers afin d’observer les jeux de lumières une fois la nuit tombée. Il attendait alors une semaine et demi qu’arrive les demi-tarifs pour faire ses premiers tours de manèges, son père l’amenant bien souvent aux autos-tamponneuses. Puis le feu d’artifice tiré la fête foraine s’en allait ce qui rendait triste Bruno qui demandait chaque année à ses parents « ils vont où les manèges après ? ». A l’époque il pensait que tous les manèges allait sur la même fête foraine après celle de sa ville.

            Cette fois-ci c’est donc en compagnie de son ami Franck qu’il allait aller à sa fête foraine, mais d’abord sa mère allait le déposer chez lui en ce samedi matin. Arrivé devant sa maison elle alla sonner à la porte. Ce fut la mère de Franck qui ouvrit la porte et Bruno put voir son ami en compagnie d’un autre petit garçon à côté de lui qu’il ne connaissait pas. Sa mère le laissa avec son ami et repartit. Franck présenta Florent à son ami, puis les trois petits garçons allèrent dans le salon où Franck leur proposa de jouer à un jeu video. Le principe était simple, l’un était dans une voiture et était le voleur et les autres dans un voiture de policier et devaient l’arrêter. Cela rappelait les jeux de récréation que Bruno faisait avec son ami à l’école. Franck était très doués à ce jeu puis ce fut le temps d’aller manger. La maman de Franck leur avait fait des steaks hachés avec des coquillettes, ils ont dû trouver cela excellent car ils n’en ont pas laissé et en ont même redemandés. Florent pris alors la parole :

« Hé les copains il faut pas trop manger non plus on va à la fête foraine ! »

- Attend Florent on ne va pas faire des trucs de malade non plus ! lui répondit Franck

- On verra bien, dit Bruno, moi je veux faire des trucs tranquilles car les manèges qui montent haut j’ai trop peur. »

Oui à l’époque Bruno n’avait pas le goût du risque et ça le fit rigoler.

« Pourquoi tu rigoles Bruno ? lui demanda Franck.

- Pourquoi tout simplement parce que je repense à la première fois où je t’ai vu chez toi et qu’on est allé à la fête foraine ensemble aussi pour la première fois !

- Ah oui je m’en souviens cela m’avait bien amusé ! C’était il y a combien de temps ?

- C’était il y a déjà huit ans, une longue amitié qui n’est pas prêt de s’arrêter !

- Oui tu as tout à fait raison, lui dit Franck »

Sur ces mots Bruno se replongea dans ses souvenirs et essaya de se rappeler ce qu’ils avaient fait après manger. Ca y est, il s’en souvenait : ils étaient revenus dans le salon aller jouer au circuit à billes de Franck. C’était la première fois que Bruno jouait à ce jeu ce qui n’était pas le cas de ses deux copains qui étaient plus doués que lui. Une fois cela fait ils allèrent dans le jardin faire une partie de foot puis ce fut l’heure d’aller à la fête foraine. Bruno et ses amis prirent alors leur petit porte-monnaie et Bruno commença à sentir les papillons dans son ventre et à avoir des étoiles dans les yeux. […] 

Et bien voici la partie 2/8 du chapitre 2 ! Celle-ci était tant attendue car on y retrouve nos jeunes amis (saut dans le passé des souvenirs de Bruno) à la fête foraine à ils vont faire leur première attraction et se balader dans la fête foraine !

L'extrait :

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La voiture démarre et se dirige vers la fête qui est tout près. Déjà Bruno commence à l’apercevoir et son cœur bat de plus en plus fort et de plus en plus vite. Il a hâte de l’apercevoir et de s’amuser avec ses copains. C’est exactement ce sentiment d’impatience que ressentait Bruno en ce moment avant d’aller chercher la voiture de Tom au garage, car il avait hâte de savoir s’il pourrait emmener ses amis à la fête foraine dont il avait vu l’affiche. Les souvenirs sur sa première virée d’enfance se précisaient de plus en plus dès qu’elles étaient en rapport avec la fête foraine. A l’époque la mère de Franck s’était garée sur le parking à côté de la fête qu’ils commençaient déjà à voir. Puis ils descendirent immédiatement de la voiture et Franck amena ses copains directement à un stand de tir.

A l’époque, des stands de tir, Bruno n’en avait jamais fait. Le but était simple, il avait une carabine et quatre plombs pour éclater trois ballons situés trois mètres devant lui. Franck commença et éclata deux ballons avec son premier plomb, Florent lui en éclata un seul. Ce fut alors le tour de Bruno, il ne savait même pas comment plier sa carabine ni insérer ses plombs, chose que lui expliqua son copain Franck et il visa un des ballons et le manqua. Son copain lui dit alors son astuce : il fallait attendre que le ballon soit à l’arrêt pour viser et tirer. Au deuxième coup il ne se manqua pas tout comme ses deux copains. Franck avait donc déjà fini sa partie il lui restait deux plombs pour tenter de crever trois nouveaux ballons. Pour leur troisième plomb, nos copains éclatèrent chacun un ballon, Bruno éclata son troisième ballon avec son dernier plomb, Franck en éclata un deuxième dans sa seconde partie et n’avait plus de plomb pour le dernier. Florent ayant terminé sa partie il éclata le dernier ballon de son copain, ainsi nos trois compères avaient éclaté douze ballons et donc remporté quatre points. Leur choix de lot se porta sur un ballon de rugby ainsi que des pistolets à billes avec lesquels ils pourraient jouer une fois rentré de la fête foraine.

            Cette partie de Tir terminée ils étaient allés se balader dans la fête foraine et y voir les différents gros manèges. Juste à côté du stand de Tir se tenait le « Salsa Dance », un break qui était assez puissant et qui était déjà intimidant comme manèges pour nos très jeunes amis, ce fût la même chose lorsque Bruno arriva devant le « Shake Off » et il dit à ses copains :

« Vous voyez celui-là ? Chaque année je vois le montage de la fête depuis chez moi, je vois le montage de la Souris et bien celui-ci je le vois jamais se monter car à chaque fois il le fait quand je suis à l’école. »

Ce que Bruno ne savait pas c’est qu’en réalité le manège ne se montait pas d’un seul coup, mais pour lui ce qui « apparaissait » en une après-midi c’était la façade de ce manège qu’il ne voyait pas les jours précédents. Son ami Franck lui dit alors :

« Alors Bruno tu y tiens tant à ce manège tu le fais ?

- Non c’est trop rapide pour moi tout cela ! Mais je vous le jure, un jour vous promet d’avoir le courage de le faire.»

Ce que Bruno ignorait à l’époque c’est qu’il honorerait sa promesse neuf ans plus tard !

            Juste à côté de le manège si impressionnant se dressait un manège qui inspirait tout autant la peur : le train Fantôme Geister Schucht. Ce fut donc la deuxième attraction choisie par les jeunes garçons qui y allèrent avec, avouons-le, un petit peu de peur à l’esprit. Franck demanda alors si cela fait peur, personne ne lui répondit car aucun des trois ne l’avaient déjà fait. Franck savait cependant qu’il y avait quelqu’un dans l’attraction qui nous touchait et ce qui lui faisait le plus peur. Ils se mirent alors dans une des voitures prêt à embarquer pour cette aventure frissonnante. […]

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Petit points sur le livre. j'ai fait 11 segments (1 chapitre + 2/8 du 2eme chapitre, il me reste donc 70 segments a rédiger pour ce premier mini-livre). Donc tout ce que je viens d'écrire constitue 1/8 du livre pour l'instant.

A la question "est ce que vous aimeriez le faire publier". Franchement si l'occasion se présente bien sûr j'adorerais ! Mais on en est pas encore là, il y a beaucoup de travail a faire sur l'ecriture.

Chapitre 2 partie 3/8
Et oui j'ai recommencé l'écriture du livre et cette fois-ci on va parler du train fantôme !

Une longue attente commença : installés dans le wagonnet, ils entendaient plein de jingles préenregistrés ce qui faisait monter encore plus leur appréhension. « Le train fantôme vous attend »… « Peur et frayeur à chaque instant » étaient des exemples de que qu’ils entendaient. Puis le forain vint les voir, appuya sur un bouton et leur dit ces mots « bonne aventure frissonnante ! » et la voiture des trois jeunes aventuriers démarra. Après un premier virage à droite, le wagon emprunta une porte et tout le monde fut plongé dans le noir. Franck attrapa le bras de Florent ce qui lui fit pousser un petit cri, le plus courageux était donc Bruno qui se demandait quand même ce qui allait bien se passer. Puis d’un seul coup la voiture tourna à gauche et un projeteur s’alluma pour éclairer un terrifiant squelette taché de sang, puis la voiture continua à arpenter un chemin de masques fluorescents plus terrifiants les uns que les autres avant de tourner sur la gauche et rencontrer une scie circulaire, toujours mise en valeur par des projecteurs. A la différence du squelette celle-ci bougeait et faisait du bruit ce qui effraya la bande de copains. Puis le wagon ressorti pendant un court moment et retrouva de la lumière avant de replonger dans l’obscurité totale. Tout d’abord un costume effrayant de clown fut présenté à nos jeunes amis puis un cercueil qui leur fit une plus grande peur que le clown puis plus rien, aucun pantin pouvant leur faire peur ne se déclencha et ils commencèrent à avoir peur de ce silence et de ce calme. Florent brisa ce silence en prenant la parole :
« Si ça se trouve c’est comme dans certains trains fantômes, il y a des gens qui vont venir nous faire peur !
- Ah non pas ça, si ça arrive je vais hurler ! ajouta Franck.
Et c’est ce qui se passa lorsqu’un homme habillé avec un masque d’horreur arriva par derrière et cria suffisamment fort pour les mettre tous les trois dans un énorme frisson, bien entendu Franck hurla mais il ne fut pas le seul. Puis l’homme actionna une tronçonneuse pour faire encore plus peur à Franck qui cria : « on va tous mourir ! ». Puis la voiture ressortit du parcours pour libérer nos aventuriers qui s’empressèrent de sortir du train fantôme surtout Franck.
Ces émotions passées, Florent et Bruno ne purent s’empêcher de se moquer de Franck tellement celui-ci a paniqué quand le monstre a surgit.
« Oh arrêtez de vous moquer, vous aussi vous avez eu peur non ? dit Franck
- Oui mais pas autant que toi ! répondit Florent
-Moi je vais le refaire avec mon Papa pour qu’il ait peur ! Ajouta Bruno »
En réalité, tous le firent une seconde fois dans les jours qui suivirent accompagnés de leur Papa, ou de leur Maman !
« Bon on va où maintenant ? demanda Franck.
- On va se balader on n’a pas encore fait le tour de la fête ! proposa Bruno.
- Ok. Répondirent Florent et Franck en même temps. »
Ils arpentèrent alors les allées de la Foire en passant devant le Simulateur, ce qui les a intrigués et les as aussi un peu impressionné. Car le fait d’être dans une capsule qui bouge beaucoup impressionnait grandement Florent. Puis juste à côté il y avait le fameux Mouse Coaster. Arrivés devant, Bruno pris la parole :
« Moi celui-là je l’aime beaucoup je le vois se construire depuis chez moi.
- Ah bon ? demanda Florent, et il fait comment ?
- En fait il y a une grosse grue qui assemble tout et petit à petit il s’élève et de chez moi je vois marqué Mouse Coaster. Il met trois jours à tout faire avec la grue puis après je la vois plus, ça veut dire qu’ils ont fini ! On le fait ?
- Tu es fou Bruno, répondit Florent, c’est beaucoup trop haut pour moi. Vas-y avec Franck ! »
Et c’est ainsi que Bruno alla prendre son ticket avec Franck pour aller faire un tour de ce manège, il commença à lui expliquer que la première fois qu’il l’avait fait c’était il y a quatre ans, il avait donc six ans et il l’avait fait avec son Papa et sa cousine. Son Papa n’avait pas trop aimé car il trouvait que le manège secouait beaucoup. Ces derniers propos commencèrent à donner des appréhensions à Franck qui le testait pour la première fois. Nos deux amis s’installèrent dans une nacelle et attendaient leur tour pendant que Bruno replongeait dans ses souvenirs, se rappelant de son premier tour avec son Papa. […]
 

Chapitre 2 Partie 4/8
C'est une partie où on parle du Mouse Coaster.

 

Bruno avait six ans et il était en train de jouer aux petites voitures dans le salon de sa tante quand son père et sa cousine arrivèrent pour lui annoncer une bonne nouvelle.

« Bruno, aujourd’hui c’est samedi et c’est le premier jour de la fête foraine tu veux qu’on aille voir les manèges ?

- Oui Papa mais alors tu fais un manège avec moi ! Et toi aussi cousine ! »

Sa cousine lui dit qu’elle était d’accord mais qu’elle ne ferait pas le Salsa Dance. Toutes les filles de la famille avaient déjà fait ce manège et elles n’avaient pas très apprécié le tour tellement c’était rapide. Bruno lui dit qu’il voulait faire le Mouse Coaster. Son père lui dit qu’il était d’accord mais qu’une fois devant il faudrait ne pas changer d’avis ce que lui promis Bruno. Sa mère, elle, avait un peu peur de le voir monter la dedans car elle avait peur des manèges, il partit donc à la fête foraine en compagnie de son père de sa cousine. Une fois devant la montagne russe, son père acheta trois tickets et se plaça dans une nacelle : les nacelles étaient en forme de souris d’où le nom du manège. Il y avait quatre places : Bruno et son papa se mirent sur les deux places de gauche et sa cousine sur une des deux places de droite, une barre de sécurité fut descendue pour les protéger pendant le tour. Le départ était annoncé et la nacelle partit une fois qu’ils avaient tous les trois donné leur ticket au forain. La nacelle avança et pris un premier virage à gauche puis un deuxième avant d’entamer la grosse montée. Bruno dit alors :

« Là on va monter très haut et après faire du toboggan mais j’ai un peu peur ! »

En effet il y avait de quoi avoir peur, car en haut de la montée, la nacelle était à quinze mètres de hauteur ! Puis elle prit un virage à gauche, puis un autre à gauche en entamant la série de zigzag qui secouait beaucoup disait son père ! Deux séries de virages à droite et à gauche et ils se retrouvaient devant la première descente, courte mais intense à sensation. La petite famille avait les mains accrochées à la barre de sécurité. Puis deux virages à gauche et le wagon était devant la deuxième descente plus conséquente d’une vingtaine de mètres environ. La nacelle se mit a tourner dans cette grande descente assez sensationnelle ce qu’il ne leur déplu pas pour ensuite remonter deux bosses successives avant d’entamer une nouvelle série de quatre virages à droite et à gauche. La différence par rapport a précédemment était que la nacelle tournait librement sur elle-même et donc sa rotation changeait à chaque virage pris. Une fois ces virages pris, la nacelles tourna deux fois à gauche pour prendre une petite descente et une bosse qui procura un petit airtime à la famille. Ca c’est de la descentre et de l’airtime ! se dit intérieurement Bruno. Pas si intérieurement que cela puisque Tom lui demanda :

« Mais pourquoi tu parles de descente alors que la où on marche c’est tout plat ? 

- En fait je pensais encore à notre virée avec Franck étant jeune et au Mouse Coaster !

- Ah oui, on l’avait fait l’année dernière je m’en souviens

- Moi aussi je m’en souviens, rétorqua Franck, d’ailleurs j’avais pas trop aprécié au début ! »

- A ça oui, au début tu flippais un peu, commença à raconter Bruno, mais bon on est monté et on a donné nos tickets. Ensuite tu as pas arrêté de faire l’imbécile mais une fois que la nacelle est partie tu disais plus un mot, surtout dans la montée.

- Et les virages aussi ça c’était marrant, dis Franck

- Ah oui les virages, tu avais peur que la nacelles ne les prennent pas et qu’elle tombe du manège c’était drôle.

- Oh arrête de me taquiner, j’ai adoré les descentes et la petite bosse à la fin que tu appelles air-time. »

Bruno lui expliqua alors que ce n’était pas la bosse qui s’appelait air-time mais qu’il s’agissait d’une sensation qui s’accompagnait d’une légèreté temporaire du corps quand on passe rapidement sur une bosse. Puis il se replongea seul dans ses souvenirs d’enfance. Où étaient-ils allés après ? Ah oui, il s’en souvenait. Ils étaient allé faire ce qu’on appelle une boite à Rire enfantine faire des toboggans, piscine à balles, roues tournantes et tant d’autres jeux pour les jeunes enfants qu’ils étaient à l’époque.